Voici un article du site mag.bouts-du-monde.com
En Thaïlande et en Birmanie, les femmes-girafes sont l’objet d’un véritable commerce touristique. On les nomme ainsi, parce qu’elles portent des spirales de métal autour du cou.
Les femmes padaungs (femmes-girafes) sont appelées aussi « karens au long cou ». Lorsqu’une petite fille padaung a entre cinq et neuf ans, on lui passe sur le cou une pommade. Le premier anneau est alors posé, puis deux ans plus tard plusieurs autres suivent jusqu’à atteindre le menton. Ensuite, chaque année on remet un anneau, éventuellement deux, et ainsi jusqu’à ce que la jeune fille se marie.
Chez les padaungs, le nombre d’anneaux porté par une femme – critère important de beauté – peut atteindre jusqu’à vingt huit anneaux. Certaines fillettes, vers l’âge de 12 ans, ont déjà la totalité de leurs anneaux .En Birmanie, il est impossible de se rendre dans les villages où vivent les femmes padaung car cette région n’est pas pacifiée.
Mais comme cette population attire les touristes, certains Birmans ont enlevé des femmes et des fillettes de leur village, pour les exposer aux regards des touristes.
Réduites à l’état de bêtes curieuses, qu’on peut visiter comme des singes dans la cage d’un zoo, ou exposées dans des sortes de baraques foraines, les femmes sont prostituées pour la fortune des souteneurs et la joie des touristes.En Thaïlande, ces femmes, souvent réfugiées politiques venant de Birmanie (Myanmar), ont été installées dans de « jolis villages » devenus zoos humains, et où elles doivent agir comme si elles étaient dans leur propre village. A l’entrée, se trouve un guichet où les touristes règlent un droit pour pouvoir ramener quelques images à sensation.Au nom du respect de la dignité humaine, la ligue des droits de l’homme invite les touristes à éviter ces lieux…
En nous rendant dans un atelier de tissage de femmes girafes (et non un village comme décrit dans l’article), nous ne savions pas ceci, et ni serions peut être pas allés, nous ne cautionnons absolument pas ce genre de pratique, néanmoins il ne s’agit pas toujours de femmes enlevées et exploitées contre leur grées, il s’agit certaines fois de femmes qui font ça pour rapporter de l’argent a leur village, doit-on les blâmer ? Ne pas si rendre pour autant ?
Je peux vous dire une chose, les femmes que nous avons vues ne nous paraissaient pas mal traitées ou encore la contre leur grée mais nous ne vivons pas avec elles !
C’est un débat vraiment difficile mais une chose est sur, aller dans un soi disant village et y payer une entrée comme au zoo c’est tout a fait inacceptable !!! Ce qui est aussi inacceptable c’est que ce genre de villages existent encore ! Si les droits de l’homme sont intervenus ceci ne devrait alors plus exister !
Encore une chose, je penses qu’il faut également prendre avec des pincettes ce que disent les médias ! Il y a certainement de l’abus, je n’en disconviens pas mais en Afrique on va bien voir les guerriers Massai et la ça ne choc personne !
Alors quel est la bonne solution ? Nous pensons que c’est la que trouve toute l’importance du tourisme solidaire et éthique !
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